22 mai 2007

J'ai appris aujourd'hui qu'il y ait de fortes chances que je reçoive ceci dans ma classe l'an prochain. Je ne sais pas quoi dire. Je capote.

21 mai 2007

À propos de Facebook...

Je m'amuse depuis quelques jours avec le service Facebook question de me familiariser avec ce qui semble devenir le "site social" de choix. Si MySpace n'a pas la cote chez mes élèves, il se passe rarement une semaine sans que je ne les entende parler de Facebook. De plus, certains de mes amis m'ont envoyé des courriels afin de m'inviter à me créer un compte. J'ai donc décidé de visiter la bête pour voir ce qu'elle mange en hiver...

Pour être franc, autant que je puisse être fasciné par les possibilités offertes par Internet, je dois dire que ce genre de site ne m'a jamais vraiment allumé. Je préfère généralement le "pratico-pratique" (Flickr, del.icio.us, Blogger, etc.) au social (MySpace, Facebook, etc.). Ceci dit, Facebook est si bien exécuté qu'il est difficile de ne pas s'y laisser prendre.

Tout d'abord, j'aime bien la manière dont Facebook gère les "amis" et les "réseaux." Un "ami" est quelqu'un que vous connaissez et qui accepte d'être votre "ami" sur Facebook. Un "réseau" est un groupe de personne qui a) Habitent dans la même région; b) Travaillent pour la même compagnie ou c) fréquentent la même institution d'enseignement. On ne peut joindre qu'un seul "réseau" régional et il faut une adresse de courriel valide de la compagnie, de l'école ou de l'université pour joindre le réseau de cette compagnie, école ou université. Ainsi, il serait difficile pour quelqu'un qui ne fréquente pas une école donnée de joindre le réseau de cette école, ce qui crée un environnement qui me semble un peu plus sécuritaire que MySpace, par exemple. Bien sûr, il est toujours possible de faire une recherche pour trouver des personnes répondant à certains critères, mais il faut que ces personnes confirment que vous êtes leur ami avant que vous puissiez consulter leur profil. Ainsi, les élèves n'ont pas accès à mon profil (même s'ils pourraient voir que j'en ai un en faisant une recherche pour Mathieu Quimper) et je n'ai pas accès aux leurs.

À partir du moment où l'on ajoute un "ami," Facebook nous tiens au courant de tout ce qui se passe en ce qui a trait à son compte Facebook: ses nouveaux amis, les changements qu'il porte à son profil, ce que ses amis lui laissent comme message, etc.

Je ne sais pas jusqu'à quel point Facebook pourrait être utilisé comme un outil pédagogique. Pour l'instant, je ne crois pas qu'il s'agisse d'un service approprié pour la salle de classe, il existe des solutions plus efficaces et mieux adaptées au milieu scolaire. Facebook ressemble plus à un salon pour se détendre et s'amuser qu'à un lieu de travail.

Je trouve tout de même important, en tant qu'enseignant et en tant que parent, de connaître et de comprendre ce genre de service, si populaire auprès des jeunes. Fermer les yeux sur Facebook, MySpace, Piczo et les autres, c'est passer à côté d'une partie importante de la vie sociale de notre jeunesse. Pour eux, c'est plus qu'un passe-temps, ces services sont littéralement intégrés à leur mode de vie, à leur monde.

9 mai 2007

Lectures inspirantes: Blogs, Wikis, Podcasts, and Other Powerful Web Tools for Classrooms

Si la pédagogie, l'éducation et/ou les technologies de l'information vous intéressent un tant soit peu, vous vous devez de suivre le blogue de Will Richardson. Je ne parlerai pas de lui dans ce billet, vous pourrez apprendre à le connaître par son blogue.



En plus de son blogue, Richardson a lancé l'an dernier le livre Blogs, Wikis, Podcasts, and Other Powerful Web Tools for Classrooms.



Au départ, il est important de mentionner que le côté didactique de ce livre (disponible en anglais seulement) s'adresse à des débutants. Si l'utilisation des outils offerts sur le web vous intimide, ce livre vous apprendra à les utiliser. Les explications sont claires et accompagnées d'images. Richardson a fait un travail extraordinaire de vulgarisation des outils et des concepts (le RSS, par exemple) du Web 2.0. On reste à la base (ce qui est loin d'être une mauvaise chose!).



En ce qui concerne la pédagogie derrière l'utilisation de ces outils en salle de classe, je ne peux que me prosterner bien bas face à Richardson. Enfin, quelqu'un qui voit simple. Les théories et les pratiques dont il parle dans Blogs, Wikis and Podcasts... sont accessibles à tous et ont réellement un sens. Il ne s'agît pas d'enseigner à l'élève à utiliser les TIC, mais bien d'utiliser les TIC comme outil d'apprentissage, particulièrement pour l'écriture et la lecture. Il ne reste qu'un obstacle, c'est l'accès internet en tout temps pour les élèves, mais ça, c'est une autre histoire.



Ce livre a une valeur extraordinaire pour tout éducateur soucieux de bien préparer ses élèves pour le monde dans lequel ils vivent, aussi débutant ou avancé soit-il. C'est une visite guidée de tous les outils incontournables qu'offre le Web d'aujourd'hui. Comprendre ces outils est, selon moi, essentiel pour comprendre le monde dans lequel nous vivons et Richardson arrive non seulement à nous montrer comment les utiliser mais surtout comment les utiliser de manière à faciliter la gestion de l'enseignement et à multiplier les occasions d'apprentissages des élèves.



Le chapitre sur l'utilisation du RSS est particulièrement intéressant et devrait être lu par tous les intervenants en matière d'éducation, des élèves jusqu'aux directions d'école en passant par les parents, les enseignants et les ministres!



Finalement, c'est le dernier chapitre (What it all means) et l'épilogue (The Classroom of the Read / Write Web) qui font de ce livre un incontournable. Le premier se veut une synthèse des constatations de Richardson face à l'intégration de la classe dans le Read / Write Web (comme il se plaît à l'appeler) ainsi qu'un regard sur les grands changements sociaux (Big shifts), à la fois créateurs et produits du Read / Write Web. L'épilogue est une description du matin d'un enseignants profitants des nouvelles technologies. Une lecture plus qu'inspirante.



Bref, un livre que je conseille très fortement, ne serait-ce que pour mettre de l'ordre dans nos idées en ce qui concerne le fonctionnement de la salle de classe, de l'école, de la société.





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7 mai 2007

Voilà que le prof s'est trouvé un nouveau coin!

Si ce n'est pas déjà fait, faites pointer vos signets et votre aggrégateur vers http://coinduprof.blogspot.com.

Je transfère mon blogue sur le service Blogger parce qu'il s'agît d'un service qui convient mieux à mes besoins actuels.

Comme vous l'avez peut-être remarqué, j'ai été plus qu'avare de billets durant les derniers mois, je vous épargnerai les raisons de mon silence. Ceci dit, un service d'hébergement avec nom de domaine ne m'est plus nécessaire. J'ai quand même conservé quelques billets qui me semblaient importants, pour moi et pour les gens qui ont pris le temps de les commenter. Malheureusement, je n'ai pas pu conserver les commentaires ou les trackbacks.

De plus, j'utilisais le logiciel DotClear et j'ai eu beaucoup de difficulté je n'ai pas réussi à gérer le "SPAM" qui polluait mes sections commentaires et trackbacks.

Disons que le look et la flexibilité d'un nom de domaine vont me manquer, mais Blogger s'offre à un prix plus que compétitif et fera très bien l'affaire pour combler mes besoins de carnetiste!

Du même coup je m'offre une plus grande liberté éditoriale. L'espèce de mission que j'avais donnée à mon cybercarnet (psychologiquement...) faisait en sorte que je me limitais souvent dans ce que je publiais.

Je m'offrirai plus de liberté avec ce "nouveau" coin du prof qui se promet d'être plus personnel (sans tomber dans le journal intime, ne vous inquiétez pas!) Je veux vraiment publier des billets un peu plus souvent, ça me manque.